dimanche 20 janvier 2013

Du rôle des "éducateurs"

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Publié le 08 janvier 2013 sous le titre original The Role of 'Educators'

Il y a plus années, quand j'étais jeune, j'avais lu un livre très intéressant sur l'ascension au pouvoir des communistes en Chine. Dans le dernier chapitre, l'auteur tentait d'expliquer pourquoi et comment ceci était advenu.


Les éducateurs du pays faisaient partie des facteurs qu'il évoqua. Cela me parut si étrange, et pas très vraisemblable, à cette époque. Mais l'écoulement des années le rendit de moins en moins étrange, et plus en plus plausible. De nos jours, je voie nos propres éducateurs jouer un rôle similaire en créant un système de pensée qui sape les fondements de la société américaine.

Autrefois, l'école était conçue comme un lieu où les connaissances et les expériences de la société étaient transmises à la jeune génération. Mais, il y a à peu près un siècle, le professeur John Dewey de l'université de Columbia vint avec une conception très différente de l'éducation -- celle qui s'est répandu sur toute les institutions éducatives américaines, et a même influencé l'enseignement dans les pays étrangers.
John Dewey déclarait que le rôle d'un enseignant n'était celui d'un transmetteur de la culture de la société, mais plutôt celui d'un agent du changement -- quelqu'un stratégiquement positionné, disposant d'une opportunité pour conditionner les élèves afin qu'ils aspirent à une autre société.

Un siècle plus tard, nous voyons l'école à travers l'Amérique endoctriner les élèves afin qu'ils croient à toutes sortes de notions "politiquement correctes". L'histoire qui est enseignée dans un trop grand nombre de nos écoles est une histoire qui met l'accent sur tout ce qui a été mauvais, ou qui peut être présenté comme tel, en Amérique -- et qui accorde peu d'attention, quand elle en parle, aux grands accomplissements de son pays.

Si vous pensez que c'est une exagération, prenez un exemplaire du livre Une Histoire populaire des Etats-Unis écrit par Howard Zinn et lisez-le. Ayant eu l'habitude  de lire les éditions traduites des journaux officiels communistes à l'époque de l'Union Soviétique, je sais que leurs manœuvres pour avilir les Etats-Unis n'étaient pas tout à fait descendues aussi bas que l'ouvrage de Howard Zinn.

Ce livre a été vendu à de millions d'exemplaires, empoisonnant les esprits des élèves des écoles et établissements d'enseignement secondaire pour les retourner contre leur propre pays. Mais ce livre n'est qu'un de ces éléments qui permettent aux enseignants de se considérer comme des "agents du changement", sans le moindre compte à rendre à quiconque, que ce changement conduit vers le meilleur ou vers le pire -- ou, en fait, tourne à la catastrophe totale.

L'usage détourné de l'école pour saper les fondements de la société dont on est issu n'est pas quelque chose restreint aux Etats-Unis ou même à notre époque. Il est courant pour les éducateurs, les médias et l'intelligentsia en général des pays occidentaux de mettre en exergue la civilisation occidentale par des condamnations exclusives pour des péchés qui ont été communes à la race humaine, dans toutes les régions du monde, pendant des milliers d'années.

Pendant ce temps, toutes sortes de vertus fictives sont attribués aux sociétés non occidentales, et leurs pires crimes sont souvent passés sous silence, ou au mieux suscitent une réaction dédaigneuse ponctuée de paroles du genre: "Qui sommes nous pour en juger ?"

Même face aux dangers mortels, le politiquement correct nous proscrit d'utiliser des mots comme "terroriste" quand l'euphémisme consacrer est "militant". Des termes atténués tels que "étranger illégal" ne peuvent également pas passer le test du politiquement correct, donc il doit être remplacé par un autre euphémisme: "travailleur sans papier".

Certains pensent que nous devons raser les murs dans notre propre pays, de peur que certains étrangers vivant ici ou en visite soient offensés à la vue d'un drapeau américain ou d'un arbre de Noël dans certaines institutions.

Dans la France de l'entre-deux-guerres, les syndicats d'enseignants décidèrent que l'école devait remplacer le patriotisme par l'internationalisme et le pacifisme. Des livres qui racontaient le combat héroïque des soldats français contre les envahisseurs allemands à Verdun en 1916, malgré la souffrance due au nombre énorme de victimes, furent remplacés par des livres qui évoquaient de manière impartiale la souffrance de tous les soldats -- français ou allemands-- à Verdun.

L'Allemagne envahit de nouveau le France en 1940, et à ce temps-là le monde entier fut stupéfait que le France capitula après juste 6 semaines de combat -- surtout parce que des experts militaires s'attendaient à ce que la France l'emporte. Mais deux décennies de sapement du patriotisme et de la morale française avait fait leur travail.

L'école américaine d'aujourd'hui est en train d'ébranler de la même manière la société américaine comme étant indigne d'être défendue, que ce soit à l'intérieur du pays ou sur le plan international. S'il y avait des attaques nucléaires contre des villes américaines, combien de temps cela nous prendra pour que nous capitulions, même si nous avons une supériorité nucléaire -- mais n'étant pas autant disposés que nos ennemis à mourir ?

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