Publié le 08 janvier 2013 sous
le titre original The
Role of 'Educators'
Il y a plus années, quand
j'étais jeune, j'avais lu un livre très intéressant sur
l'ascension au pouvoir des communistes en Chine. Dans le dernier chapitre,
l'auteur tentait d'expliquer pourquoi et comment ceci était advenu.
Les éducateurs du pays faisaient
partie des facteurs qu'il évoqua. Cela me parut si étrange, et
pas très vraisemblable, à cette époque. Mais
l'écoulement des années le rendit de moins en moins
étrange, et plus en plus plausible. De nos jours, je voie nos propres
éducateurs jouer un rôle similaire en créant un
système de pensée qui sape les fondements de la
société américaine.
Autrefois, l'école était
conçue comme un lieu où les connaissances et les
expériences de la société étaient transmises
à la jeune génération. Mais, il y a à peu
près un siècle, le professeur John Dewey de l'université
de Columbia vint avec une conception très différente de
l'éducation -- celle qui s'est répandu sur toute les institutions
éducatives américaines, et a même influencé
l'enseignement dans les pays étrangers.
John Dewey déclarait que le
rôle d'un enseignant n'était celui d'un transmetteur de la culture
de la société, mais plutôt celui d'un agent du changement
-- quelqu'un stratégiquement positionné, disposant d'une
opportunité pour conditionner les élèves afin qu'ils aspirent
à une autre société.
Un siècle plus tard, nous voyons
l'école à travers l'Amérique endoctriner les
élèves afin qu'ils croient à toutes sortes de notions
"politiquement correctes". L'histoire qui est enseignée dans
un trop grand nombre de nos écoles est une histoire qui met l'accent sur
tout ce qui a été mauvais, ou qui peut être
présenté comme tel, en Amérique -- et qui accorde peu
d'attention, quand elle en parle, aux grands accomplissements de son pays.
Si vous pensez que c'est une
exagération, prenez un exemplaire du livre Une Histoire populaire des Etats-Unis écrit par Howard Zinn et lisez-le. Ayant eu
l'habitude de lire les
éditions traduites des journaux officiels communistes à
l'époque de l'Union Soviétique, je sais que leurs manœuvres
pour avilir les Etats-Unis n'étaient pas tout à fait descendues
aussi bas que l'ouvrage de Howard Zinn.
Ce livre a été vendu
à de millions d'exemplaires, empoisonnant les esprits des
élèves des écoles et établissements d'enseignement
secondaire pour les retourner contre leur propre pays. Mais ce livre n'est qu'un
de ces éléments qui permettent aux enseignants de se
considérer comme des "agents du changement", sans le moindre
compte à rendre à quiconque, que ce changement conduit vers le
meilleur ou vers le pire -- ou, en fait, tourne à la catastrophe totale.
L'usage détourné de
l'école pour saper les fondements de la société dont on
est issu n'est pas quelque chose restreint aux Etats-Unis ou même
à notre époque. Il est courant pour les éducateurs, les médias
et l'intelligentsia en général des pays occidentaux de mettre en
exergue la civilisation occidentale par des condamnations exclusives pour des
péchés qui ont été communes à la race
humaine, dans toutes les régions du monde, pendant des milliers
d'années.
Pendant ce temps, toutes sortes de
vertus fictives sont attribués aux sociétés non
occidentales, et leurs pires crimes sont souvent passés sous silence, ou
au mieux suscitent une réaction dédaigneuse ponctuée de
paroles du genre: "Qui sommes nous pour en juger ?"
Même face aux dangers mortels,
le politiquement correct nous proscrit d'utiliser des mots comme
"terroriste" quand l'euphémisme consacrer est
"militant". Des termes atténués tels que
"étranger illégal" ne peuvent également pas
passer le test du politiquement correct, donc il doit être remplacé
par un autre euphémisme: "travailleur sans papier".
Certains pensent que nous devons raser
les murs dans notre propre pays, de peur que certains étrangers vivant
ici ou en visite soient offensés à la vue d'un drapeau
américain ou d'un arbre de Noël dans certaines institutions.
Dans la France de
l'entre-deux-guerres, les syndicats d'enseignants décidèrent que
l'école devait remplacer le patriotisme par l'internationalisme et le
pacifisme. Des livres qui racontaient le combat héroïque des
soldats français contre les envahisseurs allemands à Verdun en
1916, malgré la souffrance due au nombre énorme de victimes,
furent remplacés par des livres qui évoquaient de manière impartiale
la souffrance de tous les soldats -- français ou allemands-- à
Verdun.
L'Allemagne envahit de nouveau le
France en 1940, et à ce temps-là le monde entier fut
stupéfait que le France capitula après juste 6 semaines de combat
-- surtout parce que des experts militaires s'attendaient à ce que la
France l'emporte. Mais deux décennies de sapement du patriotisme et de
la morale française avait fait leur travail.